Géry te dépayse. Tu demandes l'asile : Nom : "Malagaga" Agent : Gérard Pacs Date d'enregistrement : 28 septembre 2003 Fichier - Malagaga.mp3 (zip) Carnet de route :A (1) C'est l'Assomption à Malaga : Cons de touristes, rentrez tout est fermé Nous débarquons chez El Señor Aznar Pour une noce une fête à tout casser (2) La caisse, une Seat, avale la route qui nous mènera au Cabo de Gata 3 heures durant en ce quinze août Je roule contre la mer et toi (3) De ce séjour, si délicieux Il n'y aura rien à redire Amis et Chère nous firent plaisir C'était si bon, si frais mon Dieu 3 jours durant nous profitâmes Du ciel de la mer d'une bonne table De quoi se livrer corps et âmes Tel Sexy Beast, c'est délectable (4a) lundi déjà il faut pousser dans 4 heures notre check-in ferme, il faudra bien qu'on soit passés si l'on tient à rentrer à Berne Adieu amis, enfants, taulière on se reverra très bientôt souffrez que cessent ces effusions Nous partons par la voie des airs (4b) En cours de route comme par malchance Se succèdent les embouteillages Nous rêvons bien de contresens Sans les enfreindre, nous sommes trop sages Le temps avance la voiture pas Combien de temps pour rendre la tire ? Combien devront nous leur au pire ? Attends je cherche oł est c'papelard ? (4c) Comment trop tard comment parti ? Le papier qu'on a trop vite lu Nous révèle notre idiotie le délai est échû Pas de panique, en bizness classe en train en bus ou même en caisse Au pire sur une paire d'échasses N'importe quoi pour qu'on se trisse ! (5) Pour nous enfuir de Malaga En location, une Ibiza Les kilomètres avalera Via Sevilla et Cordoba La mujer de chez Horropcar N'a pas bien su nous indiquer Comment rallier la capitale Sans perdre des plombes à se paumer ?! L'aeroporto de Madrid Manque d'hôtel reste la bagnole Jusqu'à 7 heures j'écoute mon bide Tandis que Caline somnole La tire rendue, "to the check-in" Nous avons presque meilleure mine Enfin on passe la double porte Pas de problème de passeports Dans l'avion, en business class J'écluse un litre de Champagne et grisé vlà, que je nicasse dans mon fauteuil de Cocagne J'attends la seconde oł atterri, Genève ne sera plus Ginebra Face au Migros dont je me languis De bonheur, on en pleurera |