1) Bâillonnés, suffoquant, en clapier claquemurés
Sans distraction autre que des scabrosités :
Des nombres de nouveaux cas, avalanches de décès
C'est Attila le Hun qui aurait ré-émergé
Un virus si potent qu'il faut nous faire tester
Un vaccin qui sans cesse doit être renouvelé
Qui ne garantit pas une pleine immunité
qui ne dispense même pas de se couvrir le nez
2) Beaucoup, vos pseudo-sciences, finissent par gober
Mais venons-en aux faits, ceux-là ne mentent pas
Les chiffres font état de modestes périls
Contracter ce bobo octroie une chance sur mille
De passer l'arme à gauche pour les plus co-morbides
Au pire on trouvera bien des choses insipides
Et la grippe saisonnière, qui revenait tous les ans
S'est mise cette fois aux abonnés absents
3) Je vois une déchirure : autour de moi, c'est dingue
Il y a les pathétiques qui attendent leur seringue
Le museau dans son torchon, ils vivent dans la terreur
Craignant la petite bébette, vivant leurs derniers heurts
Et puis il y a nous autres, qui n'en pensons pas moins
De ce film de zombies qu'on vit en neutres témoins
Les bêtes terrorisées agonisent dans un râle
Tandis que les clairvoyants ignorent les fariboles
4) Pseudo-vaccins de daube, sans efficience prouvée
Aux étranges séquelles: trépas, stérilité
Ceux-ci sont financés par cette même clique
Qui pressent l'OMS de scander le tragique
Sachez qu'à Nuremberg fut jugé un tel crime
Les savants fous que vous êtes, à l'innocence infime
Payerons de leur existence ces expériences humaines
Seule cette vraie justice attisera nos haines
R) Vous avez fait fortune au prix de nos libertés
Nous laissant névrosés, de vos alertes tabassés
Nous gardant divisés, déprimés, confinés
Sincèrement, vous croyez que nous vous en savons gré ?
Nos yeux enfin se rouvrent, nos échines se redressent
Beaucoup de nous sont prêts à vous rendre vos rudesses
Ce ne sera oeil pour oeil, nous n'en serions que trop bons
Sachez que pour vos péchés il n'y aura pas de pardon