Balistique : 1) Tout créateur doit avoir un but,
C'est ce que je chantais, il n'y pas de dispute
Mais quand trop m'éreinte le train-train
Que la vie me donne un gros coup de frein
Il devient dur d'y mettre un coup
Devant la page blanche, je crie au loup
Alors frappé par l'indiscible
Je déblatère ... mais sans cible
P1) Qu'est-ce que je dois à mon public
Ces deux downloads, frêles statistiques ?
Pas grand chose si ce n'est un peu frais
Genre de l'émotion, de la pure, de la vraie !
Je profite donc de mes vacances
De vie, ces piètres réminiscences
Pour enfin recouvrer mes sens
Et vous en faire partager l'essence
2) Je ne suis pas imbibé de haine
j'l'avoue cela ne me met en peine
Pour une fois que rien ne me révolte
Il est heureux que je ne me survolte La dernière fois, des fous de Djeu
M'avaient porté les larmes au yeux
Il s'en étaient pris au cousins
Que nous aimons Outre-Quiévrain
P2) Mais je ne peux sans cesse hurler
Mon indignation expectorer
Toute cette colère peu à peu m'use
Et pousse à s'éloigner ma muse
Alors je dois au moins une fois
Lui rappeler ce que je lui dois
Ces lignes en sont donc l'hommage
Ô toi ma muse, reçois ce passage
R) Ce n'est pas parce qu'on est sans cible
Qu'à notre muse on est insensible (canon)
3) Me voici donc en fin de morceau
Où enfin j'arrive (presque) sans gros mot
C'est une performance en soi
Non pas que je m'y attendais, mais soit.
Le langage que j'utilise
Parfois grossier me virilise
Parfois châtié, il m'impressionne
Je ne le garde que si il sonne
P3) Ô toi ma muse, esprit de bien
Merci beaucoup pour ton soutien
Ma créativité ne tarit
Tu veilles et souffles sans bruit
À ce que me vienne l'idée plaisante
Qui fait que ces notes deviennent chantantes
Et mon corps bien que tant meurtri
S'en retrouve de joie rajeuni